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Histoire de l'école

Dès janvier 1900, cinq franciscaines s’installent à Manage dans le Château de Scailmont.  Très vite, elles y ouvrent un institut primaire (Juvénat puis Institut St-Antoine) pour petits garçons.  A l’époque, comme en témoigne cette carte postale publicitaire (illustration 1), extraite d’un annuaire, l’établissement dispose d’un vaste domaine (parc de 3 hectares), prépare les élèves aux études moyennes et se trouve toujours dans les bâtiments de l’ancien Château de Scailmont.

 

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Toujours au début du 20è siècle, une autre vue de „l’antique“ Château de Scailmont (illustration 2), nous permet de découvrir sur la gauche : les bâtiments de l’Institut St-Antoine et ceux de la Chapelle.  A propos de cette dernière (illustration 3), dédiée au Cardinal Dechamps, voici l’autel tel qu’il apparaissait alors.  De nos jours, ce lieu de culte a été profondément modifié.

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Plus tard, vraisemblablement vers 1910, un „Couvent“ fait place au château précité.  Sur la carte postale présentée (illustration 4), il est déjà à l’époque dénommé du „Sacré-Coeur“.

 

Voici maintenant une vue générale – courant des années 1930 – des bâtiments extérieurs (illustration 5).  Par rapport à la carte postale précédente, il est à remarquer qu’en lieu et place d’un angelot, c’est une statue du Sacré-Coeur qui a fait son apparition au milieu du parterre d’entrée de l’Institut.  Soulignons les dimensions de ce parterre à une époque où les véhicules automoteurs ne sont pas encore légion.

 

Pénétrons maintenant à l’intérieur des bâtiments de la section primaire au courant des années 1950.  A tout Seigneur, tout honneur : comme il s’agit d’une école, entrons en premier lieu dans une classe (illustration 6) et remarquons le mobilier d’alors (bancs pourvus d’encrier), les „décorations murales“ et les intitulés au tableau.

 

Déplacons nous maintenant dans le réfectoire (illustration 7) où le repas devait être servi d’une minute à l’autre.  A cette époque, l’intendance était encore assurée par les religieuses elles-mêmes.

 

Après les aspects éducation et nourriture, passons aux côtés récréatifs.  Tout d’abord, dirigeons nous vers la salle de jeux (de cartes, de sociétés; voyez le billard) et de récréation (illustration 8) qui a été pavoisée (drapeaux, photos et au fond : tableau sur l’estrade qui représente le „Château de Scailmont“) pour le jubilé de l’établissement comme en témoigne la „banderole“ fixée au mur gauche : „VOS ENFANCES SURVIVENT DANS CES MURS CINQUANTENAIRES QU’ELLES SURENT RAJEUNIR“.  De nos jours, cette pièce sert de salle de gymnastique et de lieu de rencontre (fête scolaire, concert, exposition,…).

 

Passons maintenant dans la cour de récréation.  Cette carte (illustration 9) qui daterait du début des années 1960 donne une idée des lieux plein de quiétude pendant que les élèves suivent les cours.  Lors de la prise de vue, il n’existe plus qu’un seul arbre (mais, il y en eut plusieurs auparavant) fournissant un peu d’ombre au lieu.  Remarquons aussi sur la gauche : les murs et le clocher de la chapelle.

 

 

 

 

Revenons un peu en arrière (dans le temps), pour découvrir comment se déroulait une récréation dans les années 50 (illustration 10) .  Même si les enfants posent, au premier rang, il est possible de se faire une idée des jeux d’époque (cerceau) et d’apercevoir les tenues vestimentaires : cols marins ou cache-poussière pour les élèves et habits religieux pour les franciscaines (voir sur la gauche).

 

Terminons par une vision de l’un des dortoirs (illustration 11) car jadis, ce fut notamment l’internat de l’établissement qui en faisait sa renommée.  Déjà courant des années 1940, chaque interne disposait d’une chambrette individuelle pourvue de son propre lavabo.

 

Textes dus à Michel Muylaert-Gobert, élève dans cette école de 1971 à 77, actuellement Président de la Commission d’Histoire de l’Entité Manageoise (CHEM).

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